Étiquetage Top départ pour le « Nutri-score »
Le gouvernement a signé l’arrêté de mise en route du dispositif d’étiquetage nutritionnel, mardi 31 octobre 2017.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Après deux ans de discussions, tests et débats, le gouvernement lance officiellement le dispositif d’étiquetage nutritionnel « Nutri-score », ce mardi 31 novembre 2017 en signant l’arrêté de mise en route. « Nutri-score est le dispositif que les pouvoirs publics ont choisi de recommander à l’issue d’une démarche fondée sur le dialogue avec les parties prenantes », justifie un communiqué commun des ministères de l’Agriculture, de la Santé et de l’Économie et des Finances.
5 couleurs et 5 lettres
En pratique : « C’est un repère graphique qui synthétise en 5 classes le score nutritionnel des aliments ; sur une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associées à des lettres allant de A (« meilleure qualité nutritionnelle ») à E (« moins bonne qualité nutritionnelle »), Nutri-score fournit au consommateur une information lisible et compréhensible sur la qualité nutritionnelle globale des produits, au moment où il fait ses courses », détaille le communiqué.
Le « score nutritionnel » repose sur la prise en compte, pour chaque aliment, d’une composante dite négative (densité énergétique, teneur en acides gras saturés, en sucre simples et en sel) et d’une composante dite positive (fruits et légumes, fibres, protéines…). Le calcul final se fait en soustrayant à la note de la composante négative « N », la note de la composante positive « P ».
Il est à noter que tous les produits ne sont pas concernés par l’obligation de déclaration nutritionnelle. En sont notamment exempts les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients (fruits ou légumes frais, viandes crues découpées, miel…).
Démarche volontaire
Pour l’heure, l’application du système d’information nutritionnelle est facultative et repose sur le volontariat des entreprises de l’agroalimentaire et des distributeurs. Le gouvernement compte sur l’engagement des premiers partenaires (Auchan, Leclerc, Intermarché, Fleury Michon, Danone et McCain) pour généraliser le dispositif en 2018.
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir appelle d’ores et déjà les fabricants et distributeurs à adopter « sans délai » ce modèle. Ce qui ne devrait pas se faire facilement, malgré les encouragements des pouvoirs publics.
Alain Cardinaux
Pour accéder à l'ensembles nos offres :